4 septembre 2014
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assis sur la galerie avant
j'écoute ravi le retour des oies
déjà je respire mieux
un jeune homme parle seul
de dieu de femmes improbables
sans rudesse j'ouvre les bras
je dis peins
n'importe quoi
la splendeur d'une épave
j'affirme des choses
d'un ton détaché
sans les défendre
laisser respirer
ce qui ne dépend pas de soi
l'ossuaire du temps
la rosée d'un deuil
ne pas oublier de vivre
de temps en temps
parmi les heures claires